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Damas – SANA / L’importance de l’unité nationale, son renforcement, le rejet du sectarisme et de ceux qui le propagent, ainsi que l’unité du peuple syrien avec toutes ses catégories et sectes et l’importance de sa solidarité dans cette phase difficile que traverse actuellement la Syrie ont été mis en relief par un certain nombre de jeunes syriens dans un sondage réalisé par l’agence de presse SANA.
Le peuple syrien est uni par le même destin et la même patrie. C’est ainsi que la jeune Rama Bouta a entamé sa conversation avec le correspondant de SANA, ajoutant : « Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans l’influence de la société. Nous devons donc être conscients de la nécessité de rester unis, de rejeter les chaînes et les pages qui incitent au sectarisme, de ne pas croire tout ce que nous voyons. Nous sommes les enfants de ce pays. Nous ne devons laisser personne décider de notre sort. »
De son côté, le jeune homme, Amir Mukhalalati, a souligné l’importance de l’unité nationale et d’empêcher le sectarisme, qui fragmente les peuples et provoque des divisions.
Il a souligné que le sectarisme n’est pas inhérent à la société syrienne. Tout au long de l’histoire, nous avons vécu dans une société unique, capable d’accepter les coutumes, les points de vue et les opinions des autres.
Il a ajouté que le sectarisme et la discorde doivent être rejetés et ne doivent pas les laisser de nous contrôler ou de nous dominer, étant donné l’influence significative des médias sociaux, qui propagent et incitent les rumeurs malgré leur inexactitude.
« L’ingérence étrangère contribue à la déstabilisation de la Syrie et à la création de discorde entre son peuple », selon Omar Al-Nasrallah Al-Saadi, qui a souligné que certains travaillent à porter atteinte l’harmonie entre les classes sociales en diffusant de fausses et anciennes séquences de vidéo, dans une tentative de porter des accusations sur le nouvel État syrien et de diviser la Syrie, ce que nous avons vu auparavant sur la côte syrienne et récemment à Soueida.
Il a affirmé que le peuple syrien est conscient et l’État a le droit de se défendre et d’imposer son contrôle sur tout son territoire, et la Syrie restera unifiée, quelle que soit nos confessions.
La jeune femme Massa Bouta a souligné la nécessité d’abandonner et d’oublier la notion autrefois répandue de sectarisme, et d’évoluer vers l’idée de vivre au sein d’une seule secte dans un seul pays, fondée sur le respect et l’amour mutuels. « Cela nous permet de vivre en paix sans interférence de quiconque, d’atteindre nos objectifs et d’être ouverts à tout ce qui nous profite », a-t-elle dit.
De son côté, la jeune Diala Hamed a affirmé que nous sommes un seul peuple, quelles que soient nos confessions.
Elle a ajouté : « L’ancien régime a fui, mais nous, les Syriens, sommes restés unis, main dans la main, frères, dans toutes les circonstances, car nous voulons construire la Syrie avec amour. » Elle a mis l’accent sur la nécessité d’éduquer les enfants dans les écoles et de leur apprendre à aimer leur patrie, et qu’il n’y a pas de différences entre les sectes, espérant que la sécurité et la sûreté règnent en Syrie.
Le jeune Chehada al-Nabli a évoqué l’importance d’être conscient de ce qui est publié sur les réseaux sociaux et de l’incitation sectaire que cela crée, ce qui est nuisible à tout le monde.
Il a souligné que nous devons travailler pour construire notre pays main dans la main, loin de la pensée sectaire, car notre secte est la Syrie, et notre pays a besoin de la solidarité du peuple syrien dans cette période difficile.
« Il y a des pays qui cherchent à détruire et à marginaliser la Syrie », a-t-il averti, avertissant que tout retour au sectarisme permettrait à ces pays de réaliser leur projet en Syrie.
L.Arfi
