Damas – SANA / Ces derniers jours ont témoigné une dangereuse escalade israélienne contre la Syrie, qui a fait quatre civils blessés à la suite de frappes aériennes.
Les forces d’occupation israéliennes ont ciblé les environs du village de Chatha, dans la campagne du nord-ouest de Hama, et quatre autres personnes ont été tuées lors de raids sur le village de Kanaker, à l’ouest de Soueidaa, tandis que les forces d’occupation ont lancé des raids sur les environs de la ville de Harasta, dans la campagne de Damas.
L’armée de l’air de l’occupation a également mené des raids ciblant les environs de la localité d’Izraa et celle de Mothbin dans la campagne de Daraa, suite à une série d’attaques qui ont notamment visé les environs du palais présidentiel à Damas. Ce qui constitue une violation flagrante du droit international et de la souveraineté et l’indépendance de la Syrie.
Cette entité ne s’est pas contenté à lancer des attaques contre la Syrie, mais elle a repris son jeu malveillant d’intervenir directement en incitant aux tendances sectaires et séparatistes, pour les exploiter et faire avancer son programme d’affaiblissement de l’État syrien, de division et de chaos au service de ses plans.
Cette ingérence ne peut être dissociée de la politique agressive « d’Israël », fondée sur l’exploitation des différences au sein des pays arabes, afin de les affaiblir et de les transformer en entités fragiles, cela s’inscrit dans le cadre du rêve expansionniste d’établir un « Grand Israël », inspiré des politiques des États coloniaux expansionnistes qui ont toujours joué sur la corde des divisions et poursuivi une politique de « diviser pour mieux régner » pour réaliser leurs plans.
Dans ce contexte, le plan d’Oded Yinon, publié en 1982 dans le magazine hébreu « Kivunim », prend tout son sens. Cela démontre clairement le plan d’Israël visant à démanteler et à fragmenter le Moyen-Orient en États en conflit, en divisant et en démantelant ces États d’une manière qui les rendrait incapables d’affronter « Israël » ou de résister à son agression et à ses ambitions.
Il n’est pas surprenant que la férocité des attaques israéliennes et leur ingérence flagrante en Syrie aient augmenté depuis le premier jour de la chute de l’ancien régime, « Israël » a lancé une vaste série de raids contre des sites à travers la Syrie.
L’agression israélienne envers la Syrie est clairement évidente dans les déclarations des responsables de l’entité occupante, puisque son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a déclaré à plusieurs reprises qu’il s’opposait à la création d’une nouvelle Syrie, appelant au désarmement et au non-déploiement des forces de l’armée arabe syrienne dans tout le sud de la Syrie, dans une ingérence flagrante dans les affaires intérieures.
Il a indiqué que la présence des forces d’occupation dans la zone tampon et au Mont Hermon se poursuivrait indéfiniment, et il a également fait de prétentions mensongères sur la garantie de la sécurité de la composante druze en Syrie, rejetant toute menace à son encontre.
La réponse à ces déclarations condamnées est venue des cheikhs de la Communauté des Unitariens Musulmans, qui a affirmé dans un communiqué publié le 29 avril que sa position nationale et religieuse au fil de l’histoire n’a jamais été qu’avec le peuple d’une seule nation, et que la Syrie, avec l’unité de son peuple et de son territoire, est forte contre les conspirations.
La déclaration a affirmé le rejet de la sédition et de la discorde et la nécessité de s’opposer à quiconque qui ose porter atteinte à l’unité du peuple syrien, y compris les corrompus qui sèment le chaos, la destruction et les conflits.
Les interventions israéliennes ne se sont pas arrêtées aux déclarations agressives du Premier ministre du gouvernement d’occupation contre la Syrie, mais au contraire, ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères, Yisrael Katz et Gideon Sa’ar, ont participé à cette campagne coordonnée, en tentant d’inciter la composante kurde à affronter le gouvernement syrien. Cela n’a pas trouvé la réponse souhaitée parmi les différents segments du peuple syrien, car la grande majorité a exprimé son rejet de telles interventions et attaques, et son soutien aux dirigeants, au gouvernement et à l’armée face à toute agression sur le territoire syrien, comme cela s’est produit lors de la confrontation héroïque de la tentative d’incursion israélienne dans la campagne de Daraa.
Aujourd’hui, la politique israélienne malveillante d’incitation aux conflits sectaires, à la division et à la discorde est de retour sous sa forme la plus flagrante contre la Syrie. Nous assistons à des tentatives frénétiques visant à inciter au conflit et à pousser certains groupes à créer le chaos et à s’opposer à l’État et à ses institutions légitimes.
Chacun doit être conscient des dangers et des répercussions de cette situation, et doit resserrer les rangs face à ces tentatives pour faire échouer les plans et les projets expansionnistes agressifs de cette entité.
L.Arfi