Jaafari : Changement international à l’égard de la crise en Syrie

New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’Onu, Bachar Jaafari, a souligné qu’il y avait des preuves flagrantes sur un changement international à l’égard de la crise en Syrie, assurant que ce changement est irréalisable sans l’armée arabe syrienne qui avait imposé elle-même sur le terrain et sans le traitement intelligent et diplomatique du gouvernement syrien avec la crise.

Dans une interview qu’il a accordée ce soir de New York à la chaîne d’Al-Mayadeen, Jaafari a dit que le gouvernement et le peuple syriens n’accepteront aucune solution imposée à la Syrie de l’extérieur.

Jaafari a précisé que l’Etat syrien veut prendre part à Genève 3 pour faire part au monde entier que les Syriens étaient parvenus à un règlement entre eux sur l’avenir de la Syrie.

Quant au rôle russe sur la crise, Jaafari a fait noter que la partie russe est en mesure de contacter toutes les parties et dispose d’une vision respectant la charte de l’Onu et les principes de Genève 1.

“Moscou a réalisé que les véritables intentions de l’Occident sont différentes de ses déclarations, notamment après l’apparition de la crise des réfugiés syriens et la détermination de l’Occident à accentuer son intervention militaire en Syrie sous prétexte de la lutte anti-Daech”, a-t-il indiqué.

Jaafari a, en outre, souligné l’importance de la présence de l’Iran à Genève 3, précisant que l’Iran et la Russie sont les deux alliés de la Syrie et qu’il existe une coordination entre les trois pays.

Il a précisé que la Russie n’a pas cessé de fournir des aides militaires à la Syrie tout au long de la crise.

Jaafari a ajouté que ce qui a poussé les Français, les Américains et les Britanniques à changer leur conviction et à faire un bond spécifique dans leur position à l’égard de la crise en Syrie est leur échec de se servir de la soi-disant « protection des civils » et de l’ «arme chimique » comme prétexte pour l’ingérence militaire en Syrie.

Le délégué permanent de la Syrie a accusé l’Union européenne de financer le terrorisme et de s’abstenir de respecter les résolutions du Conseil de Sécurité sur la lutte antiterroriste, et ce, en achetant, via des intermédiaires turcs, le brut, le gaz et les antiquités volés par le réseau Daech de la Syrie et de l’Irak.

Il s’en est pris à l’Arabie Saoudite qui a privé les pèlerins syriens de faire le Hajj comme si le pèlerinage à La Mecque est une sorte de « Business » que possède la famille royale saoudienne.

A. Chatta/R. Bittar

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