Damas – SANA / Beaucoup de Syriens expatriés veillent à rentrer dans leur pays à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, pour renouer avec leurs familles et leurs proches, avec beaucoup d’impatience, de nostalgie et d’espoir après la chute du régime déchu, après avoir souffert de l’exil et de la séparation. À cette occasion, les halls des aéroports étaient bondés de personnes qui arrivent et attendent, portant des bouquets de fleurs, en attendant de retrouver leurs proches, pour que la joie de l’Aïd soit complète, après leur longue absence.
La sexagénaire Fayrouz Hwasli, qui attendait sa petite-fille dans le hall de l’aéroport international de Damas, a expliqué à SANA que l’Aïd est une occasion pour les Syriens de retrouver leurs familles, et que cet Aïd est spécial pour elle car elle le passera avec sa petite-fille qui a quitté le pays alors qu’elle était bébé, pour revenir aujourd’hui et partager avec elle la joie de la victoire après des années d’absence.
L’expatrié Mahmoud Al-Mohammed, âgé de 45 ans, a estimé que cet Aïd représente une libération de la tyrannie et une réunion des êtres chers, étant le premier Aïd après la libération et la victoire. Il a souligné qu’il était certain de revoir sa famille après avoir fui l’injustice et la tyrannie qui ont duré près d’un demi-siècle, affectant à la fois les gens et les lieux, affirmant que la Syrie restera le foyer chaleureux rassemblant tous ses fils sous le toit de la patrie.
La jeune Souaad Al-Saleh, 35 ans, venue d’Allemagne, a déclaré que l’Aïd après la libération est une occasion de retrouver ses parents et ses proches et de passer des moments spéciaux avec eux, notant que les Syriens ont la détermination et la volonté de construire un avenir meilleur sur les ruines de leurs maisons détruites qu’ils ont quittées il y a des années.
Quant à Mme Souaad Al-Zou’bi, 56 ans, elle a indiqué que dès le premier instant où ses enfants ont quitté le pays, elle était sûre qu’ils reviendraient en tant que vainqueurs, rêvant d’une patrie plus belle.
Les appels au retour au pays et à la contribution à sa reconstruction étaient les plus courants parmi les Syriens expatriés dans les aéroports, ceux qui ont vécu la douleur de l’exil, la joie de rencontres et le rêve de la libération, après des années difficiles, affirmant que l’avenir est entre les mains des Syriens, unis sur l’esprit d’amour et de bien.
A.Ch.